La Chronique de Yves de Fréau : Triste retour en perspectives à la normale…
Togo-Algérie. C’est dans quelques jours… Juste moins d’un mois après la désillusion des représentants du pays des Gnassingbé en Coupes africaines des clubs (Asko et Asck) qui sont tous les deux bottés dehors.
Et tel un requin qui sent l’eau de mer…et qui réagit. Pareillement à une louve qui se plait dans son refuge, les deux formations du nord du Togo, Asko et Asck sont éliminées en Coupes africaines le dimanche 22 septembre 2024, après leurs défaites face respectivement à Djoliba AC 0-1 et Asec Mimosas 2-0. Ce n’est qu’un retour à la normale, dirait le puriste. Et ce que les journalistes du pays, fervents défenseurs des couleurs nationales peintes en jaunes, vertes et rouge encerclé d’une étoile blanche dans un coin, s’étonnent. Eux-aussi ! Ces derniers, sont invités par le Chroniqueur de continuer de faire plus d’étonnés dans quelques jours. Plus précisément, le 10 octobre prochain lorsqu’il sera question de l’issue du match aller de Togo-Algérie des 3e journées des éliminatoires de la CAN 2025…
Daré Nibombe, un sélectionneur dans l’anxiété
Une équation insolvable qui fait gratter le système nerveux aux fanatiques des Eperviers du Togo et donc, à l’entraineur des Eperviers. L’axiome qui assure que « Courir et se gratter les pieds ne vont pas ensemble », ça se saura finalement… Surtout, que comme prévient le magazine sportif national Le Mérite des Sportifs dans sa dernière parution, titre : Une double confrontation qui cause de l’insomnie au sélectionneur togolais.
Elle s’interrogeait, plutôt cette Chronique, oui, Sainte Irénée ! Elle s’interrogeait donc, Sainte Irénée si réussir sa vie, c’était se rendre disponible à l’appel profond qui nous habite et écouter Celui qui est à la source de notre action ?
Parlant de football, quelqu’un lui répondra aujourd’hui que parler de réussite, c’est parler de performances individuelles et collectives, d’argent, de notoriété, de séduction, de pouvoir…dans un domaine professionnel.
En football généralement, comme dans d’autres disciplines sportives ces dernières années, les acteurs qu’ils le veuillent ou non, se trouvent un jour ou l’autre, jugés à l’aune de ces critères ambiants. Avec souvent une impression de regret, de malaise et surtout d’impuissance. Des fois l’addition est lourdement payée. C’est le cas après, pour Daré Nibombe, avec ces deux rencontres nulles des éliminatoires de la CAN 2025 : 1-1 à Kegue face au Libéria et 2-2 à Malabo contre la Guinée équatoriale. Le sélectionneur donne l’impression à une semaine du 3e rendez-vous crucial avec les Fennecs, d’un malaise et d’une grosse anxiété.
Au classement FIFA, de grands écarts entre le Togo et l’Algérie
Les choses, étant qu’au classement FIFA, les écarts entre le Togo et l’Algérie sont si grands qu’il ne faudrait même pas oser faire allusion à leurs différents statuts. Faut-il comprendre ou reconnaitre aussi que les débuts sur les bancs des Eperviers de l’ancien défenseur central togolais, sont loin d’être rassurants en tout état de cause. Et comme on le voit, en ces temps modernes, la réussite individuelle semble un passage obligé. Il faut donc réussir dans son travail de manager. Autant se rendre compte aussi que pour réussir, il faut s’appuyer sur les autres. Les autres ici, c’est les observateurs avant tout ! Et ceux qui voient mieux les choses et parlent beaucoup. Et encore plus, l’équipe technique composée derrière. Et constituée plus ou moins de Mohamed Kader Coubaja-Touré, Jean-Paul Abalo, Geoffrey Valenne et autre Serge Akakpo…avec laquelle l’entraineur principal est appelé à collaborer sérieusement.
On en revient toujours à cette vie… Car une vie réussie, disait finalement Pierre Léna, c’est comme l’obscure clarté, le soleil noir ou le silence assourdissant… C’est donc compliqué une vie ou une carrière réussie, surtout, dans le football. Mais s’il y a une chose à prendre en cet instant, c’est de juste imaginer que le football togolais était professionnalisé depuis une dizaine d’années… Mais il y tant de chemin à faire, tant de conventions à débusquer avant d’y arriver. Comme le font ces milliers de supporters et fanatiques des Eperviers et qui rêvent éveillés. Histoire de faire le plein de points (6) face aux Fennecs d’Algérie, lors de la double confrontation face aux Eperviers du Togo, en ce mois d’octobre. Mais…oui dans les rêves. Seulement, le foutu amateurisme face au football professionnel nous rappelle un certain classement FIFA de ces deux nations. Sans parler des éliminations des clubs togolais en Coupes africaines en phases de groupes.
Le statut du football du Togo empêche ces dernières années, les Eperviers d’évoluer
L’amateurisme ! C’est le principal problème dont souffre le football togolais. Le Togo depuis des années, le constat de ses insuffisances en clubs et pour sa sélection semblent s’écrire en pointillés. Pour des raisons évidentes liées au manque de financement et de vision de ses autorités sportives. La motivation est cruellement absente au niveau des acteurs qui se retrouvent un peu moins motivés ou quelque chose du genre… Ce qui est traduit par de réels changements dans le comportement de ses joueurs. Ceci à partir juste des pays qui entourent le rectangle togolais : le Bénin, le Ghana et le Burkina-Faso. On peut conclure forcément que, les Eperviers sont en plein téléchargement de leur quatrième élimination consécutive de la CAN 2025. Même si deux journées resteraient encore.
Chronique de Yves de Fréau publiée sur sa page Facebook