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Retour du poète national sur Guinée équatoriale-Togo/Chronique de Yves de Fréau : Une histoire de tête et de coups de têtes qui se termine par un enseignement…

Dans le cadre de la 2e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations Total Energies 2025, la Guinée équatoriale a été tenue en échec (2-2) sur sa pelouse à Malabo le lundi 4 septembre. C’était la cinquième confrontation entre ces deux pays du continent qui parlent deux langues différentes : l’espagnol pour le Nzaland Nacional et le français pour les Eperviers. Ces deux formations étaient sur 4 oppositions avant celle de Malabo…

Un curieux score de parité à la pause

Cette opposition a offert un spectacle qui promet un match retour incandescent, dans quelques mois, au stade de Kegue. Histoire de préciser que cette première lutte, s’est fractionnée en deux séquences très différentes, avec une seconde période bien plus emballante que la première. Au cours de laquelle les deux équipes se sont neutralisées. La faute revenant en grande partie à une attaque approximative d’une équipe togolaise guidée par Daré Nibombe -maitre cafouilleur- des premiers instants… La suite n’a été que domination et montagne d’occasions de buts ratées de la part des Equato-Guinéens. Finalement, c’est miracle que la mi-temps survienne sur un score de parité au marquoir…1-1.

Ainsi donc, ce lundi 02 septembre 2024 de 2e journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, c’est aussi une journée spéciale pour le poète-chroniqueur dont la regrettée mère (Da Fidélia Sokpoli) écoulait son 30e jour à l’ombre du Tout-Puissant. Journée de remerciement au Seigneur pour son infinie bonté. Temps de grâce et de recueillement en effet, en faveur d’une chère mère et grande mère de croyance et d’une grande foi au Fils et au Père jusqu’à son départ définitif, le 3 juillet dernier à l’Hôpital Sylvanus Olympio de Tokoin… La douleur et les larmes de ses 5 enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants étant passées, la vie reprend son cours…

Malabo ville du choc entre Nzaland Nacional et Eperviers

Place ce premier lundi du mois de septembre, de près…face aux écrans de la télévision, et au match Guinée équatoriale-Togo, qui se dispute à des centaines de kilomètres (presque 900 Km) de Lomé ! Les Eperviers se produisent à Malabo. Au marquoir 1-1 à la mi-temps. Pourtant, 16 minutes seulement après le coup d’envoi, le Nzaland Nacional, par un coup de tête de Luis Asué ouvre le score. Sur un corner. Une domination outrageuse adverse, s’installe face aux Togolais aux abois, et n’eussent été dame chance et mauvaises appréciations du cadre des joueurs équato-guinéens. Ça cafouille dans tous les secteurs de jeu des Eperviers. Un appel pressant à Dieu D comme Délivrance au pays des Gnassingbé ! Et au finish de la pause, tête pour tête, les Togolais vont finir bien que mal, par remettre les pendules à l’heure par l’intermédiaire de Roger Aholou, méconnaissable pourtant jusque-là. Sur le même coup de tête lui aussi, peu avant la mi-temps.

Une véritable communion d’un staff professionnel devrait prévaloir et voilà !

Quelques réglages techniques de l’ensemble enfin !…du staff togolais, ont pu arranger les choses et permis aux Eperviers de mieux se comporter aux premières minutes de la reprise. Les débats s’équilibrent avec des questions « tics » des Guinéens, aux réponses « tacs » des Togolais. Des occasions s’enchainent de part et d’autre… Cependant, ce sont encore les locaux qui vont marquer à la 75e minute. Une frappe de Buyla à l’entrée de la surface de réparation adverse, imparable pour l’infortuné Geoffrey Agboloosou du club français Balagne. Mais encore ! Oui, encore, et de nouveau une nouvelle fois, le Togo retrouve la force nécessaire pour réagir dans les arrêts de jeu. Ceci, par Fodoh Laba, le buteur d’Al Ain aux Emirats, encore une fois d’une tête sur corner.

Ce que l’observateur retient de ce voyage, plus ou moins réussi des Eperviers du Togo, ça reste une histoire de coup de têtes dont trois dans les buts de cette rencontre. Sans omettre celle de…Daré Nibombe. Ah, ce Togo qui reste sur trois éliminations successives de la CAN, ne pourrait plus être coaché sans la solidarité au sein ni à la tête de son staff technique. Et quand on s’amuse à faire le récapitulatif des concernés, à part le technicien Jean-Paul Dosseh Abalo de Gomido FC, rompu dans le métier, ses autres compatriotes de la sélection demeurent des novices. Vouloir ou tenter de faire cavalier seul en faisant le choix des onze et le présenter aux collaborateurs à quelques heures d’une rencontre officielle si importante, c’est déjà se vouer à l’échec.

Malabo en est témoin. Et c’est une première alerte !

Yves de Fréau

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