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Togo-Culture/RA’ANA : tout est bien qui finit bien

L’exposition collective RA’ANA (Nous voici), démarrée le 21 avril dernier dans l’enceinte de La Bodega, à Lomé, est rentrée dans l’histoire avec un dîner de gala dans une ambiance des grands jours. C’était ce dimanche 4 mai.

Organisée par l’Association Art Héritage Culture, cette exposition collective, en concertation avec le Groupe Mansa, a été une occasion pour les artistes et le public de communier avec l’origine de l’existence humaine selon chaque peuple, dans un décor artistique esthétiquement soigné.

Résumé

Il ne s’est pas agi seulement de revisiter l’origine de l’homme voire de l’humanité mais aussi de remettre au goût du jour les spécificités de chaque peuple par rapport à ses aïeux. Un défi relevé par une demi-dizaine d’artistes sélectionnés pour matérialiser RA’ANA durant une semaine. Au grand bonheur des amateurs de l’art plastique.

En témoigne le bilan que dresse l’artiste participant Kokou EKOUAGOU : « Ce qui me touche, c’est d’avoir éveillé une conscience. L’art n’est pas un ornement, c’est un langage », convaincu que cette exposition ait été un concept ayant touché plusieurs milieux autrefois peu réceptifs aux projets artistiques.

Et de poursuivre : «Ce que j’ai vécu ici, c’est la confirmation qu’un seul regard transformé suffit à justifier la création ».

Atafèinam BELEI, présidente de l’association Art Héritage Culture, structure organisatrice de l’évènement, est ravie de ce que tout ce qui a été prévu ait été concrétisé.  « Toutes les activités ont été tenues comme prévu », se satisfait-elle.

Vente aux enchères

La vente aux enchères annoncées au début n’a pas été faite. Elle a été « volontairement reportée pour équilibrer les échanges entre les trois établissements impliqués », c’est-à-dire qu’il est prévu dans le prolongement de RA’ANA deux autres expositions et qu’il n’est donc pas bien d’organiser de vente aux enchères à chaque étape L’idéal qui a été, finalement, retenu, est de le faire à l’issue de RA’ANA 3, ajoute-t-elle.

RA’ANA vise à faire en sorte que l’art soit accessible à tous les Togolais.  « On ne peut pas dire nous voici en restant chez soi », insiste M. BELEI, enchaînant qu’ « il faut aller vers l’art pour qu’il vienne à notre rencontre ».

L’exposition collective a pris fin, ce 4 mai,  par un dîner de gala comme pour montrer que l’art n’est pas seulement le pinceau, le tableau sur fond l’inspiration, etc. mais demeure également, et avant tout, un vecteur de convivialité, de partage d’amour (pourquoi pas autour d’un pot) et de brassage socio-culturel. Il est tout simplement thérapeutique comme certains connaisseurs aiment le clamer.

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