Réduction des financements des DSSR/PF : REMAPSEN alerte
Au Togo, la chute des financements des projets liés aux Droits et santé sexuels et reproductifs / Planification familiale (DSSR/PF) a des conséquences sur les femmes, les jeunes…
Pour une seconde fois dans ce mois de décembre, la section nationale du Réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement (REMAPSEN-Togo) a mobilisé des journalistes pour le « Rendez-vous du REMAPSEN ».
Cette rencontre a permis aux participants de comprendre qu’il y a de réels impacts de la réduction des financements des Droits et santé sexuels et reproductifs / Planification familiale (DSSR/PF) sur les femmes, les jeunes dans leur pays.
Ces financements ont contribué à la baisse de la mortalité maternelle, l’amélioration des services destinés aux jeunes, la hausse de la prévalence contraceptive. Sauf que cette embellie prend un coup à cause de la réduction des aides internationales, a alerté Ambroisine Mèmêdé, la coordinatrice du REMAPSEN-Togo. Aujourd’hui, a-t-elle, ajouté, 34% des besoins en contraception ne trouvent pas de solution. La prévalence contraceptive, elle, cale à 24%. Des données réelles fiables que ce « Rendez-vous du REMAPSEN » a permises d’avoir.
En dépit des efforts de l’Etat, sans des financements internationaux, les résultats ne peuvent être atteints. La preuve, a rappelé, Dr Abram Amétépé Agossou, le chef de la Division santé de la mère et de l’enfant (DSME), l’objectif moins de 70 décès d’ici 2030 ne sera pas réaliste parce que le ratio de mortalité maternelle en 2023 est de 362 décès pour 100 000 naissances vivantes.
Apoété Zekpa, Secrétaire exécutif du Réseau des champions en plaidoyer pour le financement adéquat de la santé au Togo (RCPFAS-Togo), est, de son côté, revenu sur le cadre légal, notamment les textes et stratégies qui entourent les actions du gouvernement, insistant sur le fait que beaucoup de sont aujourd’hui en difficulté.
Ce « Rendez-vous du REMAPSEN » a été organisé en prélude à la réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou prévue à Lomé, la capitale togolaise. Avec pour mot d’ordre, tout faire pour sauver ce qui peut l’être, c’est-à-dire limiter les conséquences du tarissement des aides devant permettre le financement des projets liés à la planification familiale, etc.
