Lutte contre les VBG : ONG La Colombe implique les étudiants de l’ESIG dans la lutte
C’est parce que les filles et femmes handicapées sont plus exposées aux violences que l’ONG La Colombe a encouragé les étudiants de l’Ecole supérieure d’informatique et de gestion (ESIG) à faire leur part dans la lutte pour une société juste.
La Lutte contre les violences faites aux filles et femmes handicapées est un mal qui ronge la société surtout que ces dernières sont deux ou trois fois plus exposées.
La meilleure solution ? La sensibilisation voire la rééducation des uns et des autres. C’est dans cette optique que l’ONG La Colombe a animé une conférence ce vendredi au profit des apprenants de l’Ecole supérieure d’informatique et de gestion à Lomé.
Cette rencontre a porté sur le thème « Violences faites aux filles et femmes handicapées ». Et a permis d’outiller les 200 participants de telle sorte qu’ils deviennent les relais auprès d’autres publics.
«…approches basées sur l’estime de soi »
Il s’est agi « D’une rencontre participative avec les étudiants enthousiasmés », a confié Thérèse Adjoa Akakpo, coordinatrice de La Colombe dans des propos rapportés par Grandreporter.
Et d’ajouter : « Au lieu de les négliger, il est convenu au cours des échanges que les sensibilisations soient menées dans les zones rurales et auprès du public. Des personnes handicapées ne sont pas considérées au même titre que les autres au sein des communautés. Des approches basées sur l’estime de soi et le respect afin de prévenir le suicides et les violences ».
Joël Batona, spécialiste en sauvegarde, genre et inclusion, a, de son côté, souligné que cette conférence a permis « de clarifier certains concepts liés au handicap, notamment la différence entre la déficience et le handicap, les notions de violences elles-mêmes ».
Les participants ont donc été outillés sur la typologie des violences que subissent les filles et les femmes handicapées, leurs conséquences. « Enfin, nous les avons amenés à nous proposer des approches de solutions pour créer un environnement favorable à l’épanouissement des filles et des femmes handicapées », a-t-il enchaîné.
« Nous avons découvert des jeunes très excellents qui ont réfléchi et nous ont fait des propositions pertinentes, commençant par eux-mêmes et les sensibilisations qu’ils auront à faire dans leurs communautés pour créer un environnement exempt de violentes faites aux filles et femmes handicapées ».
A la fin de la rencontre, ce sont des étudiants imprégnés des différentes notions liées à cette problématique qui promettent jouer leur participation qui sont repartis chez eux. C’est l’exemple de Camara Mah Sarah Samira, étudiante en comptabilité, qui a déclaré que « Nous devons changer notre mentalité et les (filles et femmes handicapées, NDLR) considérés à leur juste valeur » parce que, a-t-elle insisté, « la personne handicapée est un être humain comme tout autre et mérite le même respect ».
