Le Lycée scientifique de Lomé entre « envahisseurs » et émulation
Inauguré bientôt une décennie, le lycée scientifique de Lomé, un don de la Chine, fait face aujourd’hui à une énorme préoccupation.
Bientôt dix ans, le Chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé inaugurait officiellement en présence de membre de son gouvernement, des autorités chinoises, les personnalités politiques et administratives acteurs pédagogiques ainsi que les élèves le lycée scientifique de Lomé.
Un complexe scolaire, don de la Chine, dont l’objectif est de former les futurs cadres scientifiques du pays.
Les « envahisseurs »
Quelques années plus tard, ce joyau qui fait preuve d’admiration au regard des résultats produits par ses élèves et aussi grâce à un corps enseignant doué à la tâche, est confronté à d’énormes difficultés liées à ce que certains se permettent d’appeler aujourd’hui « des envahisseurs ». Ces derniers, disent-ils, mettent en péril la qualité du travail qui est fait dans ce premier lycée scientifique du Togo. Et face à la recrudescence de la situation, ses pensionnaires ne savent plus à quel saint se vouer.
Le Collège de Paris Supérieur Togo, l’École Polytechnique de Lomé (EPL) qui était entre temps logée dans l’enceinte de l’Université de Lomé, les services de l’Office Togolais des Recettes (OTR) et ceux du CADASTRE seraient les fameux « envahisseurs ».
Le partage de ce complexe avec d’autres institutions troublerait la tranquillité des études de ces apprenants scientifiques sur qui le Chef de l’État compte pour le futur du Togo mais contribue dangereux à dévier l’objectif poursuivi et le pourquoi les élèves sont logés (internés) loin de leurs parents. Pour le commun des mortels, tout se passe bien au sein de cette école alors qu’en réalité, les choses se dégradent le jour le jour.
Ce n’est pas la qualité de l’enseignement qui est pointé du doigt, ni les élèves qui rechignent de s’appliquer mais les pratiques et le comportement de ceux qui partagent le local avec eux qui méritent d’être dénoncés et portés à la connaissance des décideurs et les premières autorités du pays dont notamment le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en premier.
Trouble
A un mois de la rentrée académique 2024-2025 des étudiants du Collège de Paris Supérieur Togo et ceux de l’Ecole Polytechnique de Lomé, il est difficile d’admettre que les comportements et les pratiques des étudiants au sein de ce complexe scolaire hors norme soient passés sous silence. Au grand dam des élèves dont la plupart sont des mineurs.
En effet, aux heures de cours des lycéens, certains étudiants se permettent de faire ce qu’ils veulent dans la cours de l’école troublant ainsi la bonne marche de l’enseignement. On peut s’embrasser quand on estime qu’on est majeur mais pas dans une école encore moins devant les responsables et les apprenants mineurs. Les habillements et les coupes de cheveux de certains étudiants laissent à désirer. L’extravagance à outrance amène parfois à s’interroger sur ce que ces étudiants cherchent dans un tel Collège de Paris.
Collège de Paris Supérieur Togo, une Université privée ?
Et bien dans nos investigations, il apparaît clairement que le Collège de Paris Supérieur est une Université privée qui se trouve dans de nombreux pays, sur tous les continents.
Beaucoup s’étonnent que le Collège de Paris Togo qui propose des formations intra-bac et du post-bac +5 aussi bien dans les domaines du management, appliqué au commerce, au marketing ou la gestion, que dans les domaines de l’informatique, appliquée au développement Web, à l’intelligence artificielle, au cyber sécurité et à l’administration de réseau n’ait pas son propre local.
Les problèmes que posent les étudiants du Collège de Paris Supérieur Togo aux élèves du lycée scientifique de Lomé sont réels et il revient aux décideurs de mesurer leur portée et de siffler la fin de la récréation. Il n’y a pas de raison de partager le complexe scientifique avec d’autres structures ceux dont les comportements et attitudes laissent à désirer.
On sait ce que sait qu’une université privée qui accueille tout le monde. Bon nombres des étudiants qui partagent le lycée scientifique avec les élèves ne sont pas autochtones. Ils ne maîtrisent pas nos valeurs et nos réalités togolaises. Cette pratique peut enseigner quoi aux élèves mineurs ?
Il est dit que depuis sa création en 2011 par Olivier et Nicolas de Lagarde, le Collège de Paris s’engage à rendre l’excellence d’écoles et d’organismes de formation, le campus Collège de Paris dans les pays où il est présent, il a son propre local, son immeuble à lui. Pourquoi pas au Togo ? Qui sont ceux qui, tapis dans l’ombre, voudraient saboter, involontairement, la politique éducative du Chef de l’État, Faure Gnassingbé ?
Une si grande Université ne peut-elle pas avoir une enceinte propre à elle ? Pourquoi venir prendre en otage le lycée scientifique où le constat est établi que depuis plus de deux ans, elle est devenue le maître des lieux ?.
Les élèves et le corps enseignant du lycée scientifique sont impuissants devant une telle situation.
Ce sont des étudiants du Collège de Paris Supérieur Togo qui sont soupçonnés d’avoir endommagé les chaises, les tables etc. Pour les outils didactiques d’informatique, bon nombre d’unités centrales, des claviers sont devenues inutilisables aujourd’hui.
Etonnement, c’est un groupe électrogène que les responsables de ce Collège de Paris Supérieur Togo font placer juste derrière une salle de lycéens pouvant leur permettre de poursuivre ses cours en cas de coupure du courant électrique. Dès qu’il est mis en marche, il perturbe les cours des lycéens. .
L’Office Togolais des Recettes (OTR), lui, a les moyens pour construire un complexe ou un local pour son service logé dans l’enseigne du lycée scientifique de Lomé où à longueur de journée les gens font des allers-retours troublant les cours aux élèves.
Pourquoi loger un service de bornage du CADASTRE au sein d’un établissement scolaire ?
Si depuis sa création le nombre d’entrée des élèves au lycée scientifique n’augmente pas, à c’est à cause de ce que beaucoup de nos lecteurs pourraient facilement imaginer.
Surplus
Depuis sa création, le lycée scientifique de Lomé dispose de 45 places dont 15 pour les filles et 30 pour les garçons. Et il demeure les mêmes cette année académique 2024-2025. A Kara, il compte 55 places dont 26 pour les filles et 29 places pour les garçons.
Pour y accéder, il faut pour le candidat ou la candidate âgé (e) de 17 ans à la date du concours remplir plusieurs critères. Et avoir obtenu le Brevet d’Etude du Premier Cycle (BEPC), de la session écoulée avec une moyenne d’au moins 16/20.
Signalons que ce premier lycée scientifique du Togo a été inauguré le dimanche 25 octobre 2015 à Lomé par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en présence à l’époque de tout le gouvernement.
A l’époque, ils sont 140 élèves dont 46 filles, sélectionnés d’abord sur étude de dossier avant d’être soumis aux épreuves écrites des matières linguistiques notamment le français et l’anglais, les mathématiques et les sciences physiques.
La particularité de ce lycée scientifique est que les élèves retenus après le concours sont internés et ils suivent les cours de la série C4 qui a pour but de les former à la pratique des sciences. Ils sont formés donc depuis sa création pour affronter les filières scientifiques et d’ingénieries sans difficultés, grâce à la compétence du corps enseignant. Les résultats des différents examens de chaque année le démontrent.
Lors de sa cérémonie inaugurale, Faure Gnassingbé a salué le talent des jeunes élèves pensionnaires à qui, a-t-il dit, qu’ils méritent d’être encouragés. Son objectif à terme est de construire un lycée scientifique dans chaque chef-lieu de préfecture.
Le complexe du lycée scientifique de Lomé est un don de la Chine qui a déboursé 6,368 milliards de francs CFA pour sa construction, dans un intervalle de 20 mois. Il compte 47 salles dont 25 pour les laboratoires, deux amphithéâtres de 120 et 300 places en plus de deux bibliothèques. Le tout est alimenté par l’énergie solaire.
Le lycée scientifique de Lomé demeure un atout, il n’y a pas de raison que d’autres institutions viennent saboter les efforts faits déjà par sa réussite.
Toutes les tentatives pour joindre les institutions dites “envahisseurs” pour avoir leurs versions des faits ont été vaines.
Nous y reviendrons !
Edem Dodji
Wesh ça débite un tas, on dirait les étudiants du collège de paris, de l’EPL et ceux du « CADASTRE » sont là gratuitement. 🤣
Certes, cela ne justifie en rien les écarts que vous « débitez » mais quand vous tenez des propos, assurez-vous que le « pour » et le « contre » y soient pesés.
Il est déplorable de voir des accusations infondées visant le Collège de Paris Supérieur Togo, une institution respectée pour son excellence académique. Le partage des installations est une pratique courante qui optimise l’utilisation des ressources et favorise la collaboration éducative. Les comportements prétendument inappropriés sont sans fondement, car l’institution maintient des normes strictes de conduite. Les dommages matériels allégués sont également inexacts et relèvent de la désinformation. Il est crucial de se fier à des faits vérifiés et de reconnaître les efforts significatifs du Collège de Paris Supérieur Togo pour contribuer au développement éducatif du pays. Les tentatives de dénigrement sans preuves tangibles ne font que dévoiler la malveillance , l’irresponsabilité et la mauvaise foi de leurs auteurs. Franchement, c’est écœurant.
C’est franchement agaçant de voir toujours la même histoire tourner en boucle, accusant le Collège de Paris Supérieur Togo de tous les maux alors que, soyons honnêtes, les vrais problèmes viennent d’ailleurs. Vous parlez de désordre? Parlons alors des règles absurdes imposées par le proviseur et le surveillant du lycée. Limiter nos déplacements dans l’établissement, c’est une chose, mais interdire aux étudiants venant en cours du soir de garer leurs véhicules à l’intérieur sous prétexte de travaux, c’est franchement exagéré. On a déjà eu des vols de motos et de phares de voitures parce qu’on nous a obligés à garer à l’extérieur. C’est de la négligence totale et ça met notre sécurité en danger.
Il est facile de pointer du doigt les étudiants, mais en réalité, les restrictions excessives et les décisions arbitraires de la direction créent un environnement stressant et peu propice à l’apprentissage. Nous avons besoin de conditions de travail sereines pour donner le meilleur de nous-mêmes, et empêcher les étudiants de se sentir en sécurité en refusant l’accès pour garer leurs véhicules à l’intérieur, ce n’est pas acceptable. Si on veut vraiment améliorer les choses, il faut que les autorités scolaires respectent nos besoins et arrêtent de nous traiter comme des envahisseurs. C’est une question de respect mutuel et de bon sens.
humm
Bon supposons que l’école est derrière un marché les élèves ne vont pas réussir ? Les élèves qui veulent vraiment reuissir vont apprendre et reuissir et puis honnêtement je vois pas le bruit qu’il y’a dans l’école là-bas si on veut tout dire ici on ne vas pas finir vous avez dit des trucs excusez moi mais il y’a des trucs qui sont fausses
C’est un peu triste quand même qu’on en arrive là et que les enfants aient à apprendre dans ces conditions, beaucoup de courage à eux