L’Association EKINA associe les médias à la lutte contre les violences basées sur le genre
Des professionnels des médias participent ce lundi 30 septembre à Lomé à un atelier dont le but est de sensibiliser sur comment en finir avec les violences basées sur le genre (VBG) au Togo.
Les Violences basées sur le genre continuent de sévir malgré les efforts qui sont faits ici et là pour les proscrire. L’Association EKINA relance le débat à travers le projet « Implication des médias dans la lutte contre » les VBG.

Le constat est simple mais inquiétant : au Togo, l’homme est capable de battre sa femme lorsque celle-ci commet un acte qu’il n’a pas aimé. Il s’agit-là des résultats d’Afrobaromètre publiés en mars 2022. Les violences faites sur les femmes prennent aussi d’autres formes : mutilations génitales, féminicide, viol, harcèlement, agressions physiques verbales ou sexuelles, cyber harcèlement, mariage forcé ou précoce, exclusion sociale, entre autres.
C’est dire que le mal est profond. D’où l’importance de cette rencontre de l’Association EKINA. En associant les journalistes, c’est pour qu’ils soient les « moteurs dans la lutte contre ces violences de par les sujets qu’ils abordent et la manière dont ils les traitent » de sorte à en finir avec « les stéréotypes de genre », souligne Ida Badjo, la vice-présidence de cette association, créée en 2021 avec pour mission d’œuvrer pour l’équité genre.