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Entre la France et le Togo, une coopération sécuritaire controversée qui tourne au ralenti

Alors que des manifestations contre le pouvoir de Faure Gnassingbé ont été réprimées en juin, des voix à Paris remettent en cause l’accord de défense signé en 2011. Le Quai d’Orsay dit suivre la situation.

Le vote s’est finalement déroulé dans le calme. Jeudi 17 juillet, les élections municipales se sont tenues sans encombre au Togo, malgré de nouveaux appels à manifester lancé par le Mouvement du 6 juin (M66), un collectif d’activistes qui dénonce la hausse du coût de la vie et la récente réforme constitutionnelle qui permet à Faure Gnassingbé de rester à la tête du pays, qu’il dirige depuis 2005, sans limitation de mandats. Un solide dispositif de sécurité avait été déployé à Lomé et quelques meneurs supposés arrêtés préventivement.

Les 5 et 6 juin, puis les 26, 27 et 28 juin, des manifestations avaient eu lieu dans la capitale. Elles avaient été durement réprimées par les forces de l’ordre. Bilan : sept morts, selon des organisations de la société civile, tandis que le gouvernement en a reconnu cinq« par noyade ».

A Paris, l’opposition – mais aussi certains officiels, sous le couvert de l’anonymat – s’indigne de cette répression menée par les autorités togolaises, qui avaient déjà fait couler le sang lors de précédents mouvements de contestation, en 2005 et 2017. Après avoir été la principale alliée de l’ancien président Gnassingbé Eyadéma, figure de la Françafrique qui a dirigé le Togo de 1967 à 2005, la France demeure en effet un partenaire important du pouvoir de son fils, Faure Gnassingbé, avec lequel elle a notamment signé un accord de partenariat de défense – toujours en vigueur – en 2011.

La suite sur lemonde.fr/afrique


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