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Agression de Guy Marius Sagna à Lomé : la CNDH saisit les autorités togolaises

Ce dimanche 29 septembre le député sénégalais Guy Marius Sagna a été blessé alors qu’il participait à une réunion organisée par l’opposition togolaise. La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a saisi les autorités togolaises.

Le député issu de la bannière des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été invité à une réunion de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), une plateforme de l’opposition, qui se tenait au siège de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) à Lomé, la capitale.

Alors que les travaux se déroulent comme prévu, des individus – non encore identifiés mais considérés comme des miliciens proche du pouvoir en place- débarquent et mettent fin à tout. Ils tabassent des gens, détruisent tout de leur passaage. Selon les informations concordantes, sept personnes ont été grièvement blessées dont le député sénégalais Guy Marius Sagna.

Cette agression continue de susciter de l’indignation. Comme d’autres, la Commission nationale des droits de l’homme regrette qu’un tel acte ait pu se dérouler au Togo au moment où des efforts sont faits pour consolider l’Etat de droit dans le pays. Raison pour laquelle elle saisit, selon nos informations, le ministre des Droits de l’homme ainsi que son collègue de la Justice pour qu’ils diligentent une enquête afin de situer l’opinion nationale et internationale sur cette agression et leurs auteurs.

Bien avant cette lettre, Me Kwao Ohini Sanvee, le Président de la CNDH aurait, dès le même soir de l’événement condamnable, pris contact avec le Procureur de la République pour lui transmette tous les éléments d’information en sa ma possession sur le sujet.

La CNDH insiste pour que ceux qui seront identifiés comme les auteurs de cet acte jugé barbare voire d’un autre siècle puissent en répondre devant la justice.

Le député Guy Marius Sagna est le  chef de file du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (Frapp) au Sénégal. Il est un habitué des coups d’éclat. Sous la présidence de Macky Sall il a été plusieurs arrêté et détenus. Il fait partie de ceux qui, de l’extérieur, ont  critiqué l’adoption d’une nouvelle Constitution faisant passer le Togo d’un régime présidentiel à celui parlementaire.

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