À LA UNEActualitésPolitique

’’Togolais, ne laissons pas la colère détruire notre avenir’’

La jeunesse ressent chaque jour le poids d’une vie de plus en plus chère, le vertige du chômage, les frustrations liées au manque d’infrastructures et de perspectives réelles.

La jeunesse togolaise a mal.

Elle regarde l’avenir avec inquiétude.

Elle ressent chaque jour le poids d’une vie de plus en plus chère, le vertige du chômage, les frustrations liées au manque d’infrastructures et de perspectives réelles.

Et elle a raison de s’indigner.

Oui, la situation économique est difficile.

Oui, l’État doit faire davantage.

Oui, les réformes sont trop lentes pour répondre à l’urgence sociale.

Mais dans cette légitime révolte, ne perdons pas la lucidité.

Le chaos n’est pas une solution.

Casser, brûler, diviser n’améliorera ni les prix des denrées, ni le taux d’emploi, ni l’accès à l’eau, à la santé ou à l’éducation.

Le Togo a besoin d’un sursaut collectif.

Il ne s’agit pas de minimiser les souffrances, ni d’ignorer les limites de l’action gouvernementale. Le gouvernement a amorcé des efforts  insuffisants, certes  mais existants.

Des chantiers sont ouverts. Des erreurs aussi.

Mais ce n’est qu’ensemble, dans un climat de stabilité, que nous pourrons aller plus loin.

– Appelons à un dialogue plus franc, plus ouvert, plus inclusif.

– Appelons à une jeunesse exigeante, mais constructive.

– Appelons à une opposition vigilante, mais responsable.

– Appelons à un gouvernement qui écoute, ajuste, corrige et agit avec courage.

Il est temps de prendre de la hauteur.

Notre avenir ne se bâtira pas sur les ruines d’une société fracturée par la violence.

Le Togo n’a pas besoin de devenir le théâtre d’une déchirure nationale.

Il a besoin de solidarité, de justice, de réformes courageuses mais surtout *”d’une JEUNESSE qui reste porteuse d’espoir, non d’embrasement.”

– À ceux qui souffrent, nous devons une écoute vraie.

– À ceux qui dirigent, nous devons exiger des réponses concrètes.

Mais à nous tous, nous devons le devoir sacré de protéger la paix.

– Car sans paix, pas d’avenir.

– Sans stabilité, pas de progrès.

Et sans union, pas de nation.

Le Togo est notre bien commun. Ne le sacrifions pas.

 AZOUMAH Mohamed (Délégué National de la Jeunesse de l’UFC)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Radio Renouveau228

Ceci fermera dans 0 secondes