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Togo-Le Mouvement LDP appelle à la libération des détenus politiques

Le mouvement Lumière pour un développement dans la paix (LDP) appelle à la constitution d’un front contre le maintien en prison des détenus politiques au Togo.

Déclaration du mouvement Lumière pour un Développement dans la Paix (LDP) relative à la déclaration universelle des droits de l’homme.

Il y a quelques jours le département d’État américain a rendu public son rapport sur la situation des droits de l’homme.
Pour le cas du Togo, ce rapport à mis en exergue un ensemble de fais.


Dans un premier temps, il a relevé le cas des arrestations et détentions arbitraires, un système judiciaire contrôlé, une corruption généralisée, ce qui contraste avec les déclarations des autorités togolaises.


En suite, le non respect de l’intégrité de la personne humaine en prenant l’exemple de Kossi Bamoï-Bé mort en détention le 6 juin 2023 et d’autres cas cellulaires.


A ce jour aucune enquête n’a été organisé pour mettre la lumière sur tous ces cas. On dénote aussi l’impunité au sein des forces de sécurité, les conditions de détention exécrables avec surpopulation casserole à 180 %, une violation de la constitution et des lois de la République, une absence de procès public avec une justice non indépendante et non impartiale, une corruption de la justice surchargé, des prisonniers politiques détenus malgré une décision de la cour de justice de la CEDEAO.


La liberté d’expression est en péril avec l’arrestation et l’emprisonnement des journalistes, la censure et la restriction liée à la diffusion des informations sur les réseaux sociaux, l’interdiction de réunion et de rassemblement des organisations de la société civile et des partis politiques de l’opposition, une violation de la loi évoquant les risques pour la sécurité et le non respect des dispositions administratives sur tout en ce qui concerne les activités des partie politique dans certaines zones, une surveillance de tous les déplacements des leaders de l’opposition, des militants et de la société civile, des responsables syndicaux emprisonnés.
Une corruption élevée dans le gouvernement avec le rapport de la cour des comptes du 1er février 2023 resté sans suite.
Le 9 février 2023 le président de la cour suprême a déclaré que la corruption est le deuxième sport le plus pratiqué dans le pays après le football.


Le 18 juin 2023, suite à l’interdiction de sa conférence de presse, le groupe de Thomas Koumou a publié un rapport sur la gestion du budget du ministère du développement à la base de 2009 à 2023, relevant le caractère de la mauvaise gestion des finances publiques.
Le 7novembre 2024 un eurodéputé du nom de Monsieur Fernand carthésier des Pays-Bas a saisi par correspondance le gouvernement togolais a sur la question des détenus politique au Togo et a interpellé le gouvernement par rapport à la situation des 93 détenus en violation de la constitution et des engagements internationaux en l’occurrence la charte africaine des droits de l’homme et des peuples, la tragédie humaine suite au 9 décès en détention et une procédure régulière et demande de mettre fin aux arrestations arbitraire et un engagement du Togo envers les principes démocratiques.


On note également qu’une mobilisation internationale est en train de s’organiser avec la vice-présidente de l’Assemblée nationale française qui a apporté son soutien aux détenus politiques et à la population togolaise, de même le groupe de “la France insoumise” qui a apporté également son soutien au peuple togolais. En Europe un groupe de parlementaires représentant 40 partis politiques européens a pris position et exige la libération des 93 détenus politiques et le respect de toutes les décisions de la cour de justice de la CEDEAO concernant la libération de tous les détenus politiques.


A cet effet, le mouvement Lumière pour le Développement dans la Paix (LDP) lance un appel à tous les anciens détenus politiques à savoir: OURO DJIKPA Tchatikpi, AGOUZOU Rikardo Aklesso, Gérard HADJA, NABOUDJA Bouraïma EKLOU Jean et tous ceux qui ont été victimes de la détention arbitraire, de même que tous les anciens exilés politiques comme Jean KISSI et bien d’autres personnes engagées pour constituer un front, en collaboration avec toutes les organisations politiques et de la société civile qui font déjà un travail remarquable en ce qui concerne la libération de tous les détenus politiques au Togo, pour un front commun pour l’apaisement de la situation politique et la restaurer la République.

        Faire à Lomé le 10 décembre 2024

                        le président


                   OURO-AKPO Tchagnaou

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